Une deuxième vague de Covid-19
La France est dans une deuxième vague forte de Covid-19.
Mais la situation n’est pas aussi grave qu’au pic de l’épidémie au printemps dernier.
Depuis la rentrée, le nombre de cas de contaminations au coronavirus est en hausse.
Mais il y a un élément important à prendre en compte : la France teste beaucoup plus qu’en mars-avril. Il est donc très difficile de comparer le niveau des contaminations et la circulation du virus.
Il y a d’autres indicateurs : le taux de reproduction, c’est-à-dire le nombre de personnes contaminées par un individu testé positif au coronavirus. Au printemps le taux était de 3. En octobre, il se situe en moyenne à 1,21. La situation est très différente.
Il y a aussi moins de malades placés en réanimation. Au pic de l’épidémie, début avril, plus de 7 000 malades du Covid-19 étaient placés en réanimation. Le 11 octobre, ce nombre s’est établi à 1 483 personnes.
De plus, le nombre de décès par jour est divisé par dix. Il y avait plusieurs centaines de morts par jour au pic de l’épidémie. Le 6 avril, on a atteint un record avec 613 décès en 24 heures. Ce chiffre a diminué constamment depuis pour repartir à la hausse à partir de la mi-août. Le 11 octobre, 46 personnes sont mortes du Covid-19 en 24 heures.
Les médecins expliquent qu’en mars, on ne comprenait pas ce qu’il se passait, il y avait beaucoup d’incertitudes. Maintenant on connaît mieux la maladie, on a beaucoup plus de connaissances, on sait mieux gérer les gens.
Mais si les indicateurs ne sont pas ceux du printemps, tous les spécialistes le disent : On s’attend tous à un automne et un hiver difficiles. La situation pourrait rapidement se dégrader dans les hôpitaux.