Une loi contre le séparatisme islamiste.
Le gouvernement a présenté un projet de loi controversé contre le séparatisme islamiste. Le but de la loi est de renforcer les valeurs de la République et lutter contre la radicalisation islamiste et les attaques terroristes.
L’islamisme radical est devenu l’une des inquiétudes majeures des Français, d’un attentat à l’autre, jusqu’à la décapitation de l’enseignant Samuel Paty mi-octobre 2020. Un sondage montre que 88% des Français se disent préoccupés par l’islamisme, dont 58 % « très préoccupés ».
La loi a 50 articles, par exemple :
1. L’école à domicile qui concerne 50.000 enfants sera limitée. À partir de la rentrée 2021, l’instruction scolaire sera obligatoire dès l’âge de 3 ans – dans des écoles.
«C’est une nécessité», a annoncé le chef de l’État, pour éviter des écoles illégales, administrées par des extrémistes religieux où des prières peuvent avoir lieu à la place des cours.
2. Il y aura un contrôle renforcé avec les mosquées. Le président souhaite libérer l’islam en France des influences étrangères. Il veut en finir avec les imams formés à l’étranger. La France va désormais former ses imams.
3. Une meilleure lutte contre la haine en ligne. Par exemple, diffuser le nom et l’adresse de quelqu’un à son insu sur les réseaux sociaux pourra être réprimé. C’est ce qui est arrivé à Samuel Paty, assassiné le 16 octobre 2020. Son nom et l’adresse du collège ont été diffusés sur Facebook avant son assassinat. Le texte prévoit de punir ce délit de trois ans d’emprisonnement et de 45 000 euros d’amende.
Le Président veut montrer sa « fermeté absolue » face à l’islamisme radical. Il a parlé d’une « hydre islamiste » qui tente de constituer une « contre-société ».