Manifestations anti-Marine
Dans plusieurs villes à travers la France, il y avait des manifestations anti-Marine Le Pen ce samedi de Pâques. Mais les manifestants n’étaient pas nombreux. Rien à voir avec les manifestations il y a 20 ans contre le père de Marine Le Pen, Jean-Marie Le Pen, qui s’était qualifié pour le second tour de l’élection présidentielle lui aussi.
A Paris, 9000 manifestants et 13000 dans plus de 50 manifestations en région.
À Perpignan au sud-est de la France où j’ai pu assister à la manifestation, il y avait environ 200 manifestants. Mais les habitants ou les touristes, qui faisaient du shopping ou qui prenaient un café aux terrasses étaient aussi nombreux en ce jour ensoleillé, dans cette ville toute proche de la Méditerranée.
L’ambiance était bon enfant. On s’amuse et on danse, et il n’y a pas eu d’incidents sauf quelques querelles entre un ou deux manifestants et un passant.
Les organisateurs de la manifestation « Anti Marine » étaient des représentants de la Ligue des Droits de l’Homme, SOS Racisme, CGT, au total une trentaine d’organisations et syndicats ont appelé à manifester contre l’extrême droite. Ils trouvent que Marine Le Pen représente une menace pour la démocratie française. Ils s’opposent à sa politique anti-immigration et ils scandaient « Nous sommes tous des enfants d’immigrants ».
Mais les manifestants ne sont forcément pas fans du président Emmanuel Macron non plus. « On ne bat pas Macron en votant Le Pen », ont crié plusieurs manifestants, probablement sympathisants de Jean Luc Mélenchon qui est arrivé troisième au premier tour de la présidentielle et qui n’a pas accédé au second tour de dimanche prochain.
À Perpignan, il y avait aussi une petite manifestation anti-Macron de quelque 50 personnes. Devant une affiche du président, un homme a craché sur la photo de Macron pendant que d’autres manifestants ont abimé l’affiche.
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