Les prix de l’énergie.
En France comme au Danemark, le gouvernement souhaite protéger les consommateurs face aux prix des énergies qui grimpent en flèche.
Ce mercredi 14 septembre, la Première ministre Élisabeth Borne a présenté son plan pour l’hiver face à la flambée des prix de l’énergie comme la Première ministre danoise Mette Frederiksen a fait quelques heures plus tôt.
En France, les hausses des tarifs du gaz et de l’électricité seront limitées à 15% en janvier et février 2023, a annoncé Élisabeth Borne (au lieu de plus de 120%, selon la Première ministre). En plus, des chèques énergies exceptionnels de 100 à 200 euros seront versés aux 12 millions de foyers les plus modestes.
Les ménages qui se chauffent au gaz auront une hausse moyenne des factures de l’ordre de 25 euros par mois. Et les ménages qui se chauffent à l’électricité auront une hausse moyenne de 20 euros par mois.
Selon les estimations de Bercy, le bouclier tarifaire coûtera 16 milliards d’euros en 2023.
À Bruxelles, la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a proposé de plafonner les profits exceptionnels des entreprises du secteur énergétique. Ce plafonnement des superprofits rapporterait 140 milliards d’euros aux États de l’UE.
Aujourd’hui sans action du gouvernement les tarifs du gaz et de l’électricité pour les ménages seraient multipliés par 2,2 au début de l’année prochaine. Pour éviter ces augmentations qui ne seraient pas soutenables, nous allons prolonger en 2023 le mécanisme de bouclier tarifaire pour tous les ménages, pour les copropriétés, les logements sociaux, les petites entreprises et les plus petites communes .
Nous allons ainsi limiter les hausses de prix à 15% pour le gaz en janvier 2023 et à 15% pour l’électricité en février. 15% au lieu de 120 %. C’est l’engagement que nous prenons. L’écart ne sera pas reporté sur les factures des consommateurs en 2024, ou plus tard, il sera pris en charge par l’État.
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