Une dose de rappel
La France connaît une cinquième vague et le président et le gouvernement ont pris une nouvelle série de mesures pour y faire face. Pas de confinement ni de couvre-feu, mais une troisième dose de vaccin pour tous les adultes dans un délai de sept mois. À défaut, le pass sanitaire sera désactivé.
Françoise Czarnecki est professeur de français et d’anglais. Elle a écrit de récit de sa vaccination de rappel :
Au Centre de vaccination, j’avais un rendez-vous à 10H 50. Un monde fou. Deux employées à l’accueil. Une dame pour les personnes avec rendez-vous et l’autre dame pour prendre les rendez-vous de tous ceux qui sont enfin décidés à être vacciné, ou pour la 3ème dose, dite dose de rappel.
Une grande salle de sport. Il y avait des murmures d’impatience. La jeune femme qui appelait nom et prénom, portant un masque, on n’entendait pas bien.
Il y a déjà 40 minutes de retard sur les horaires de rendez-vous. Une infirmière, seringue à la main, avant d’introduire les patients dans le box demandait « d’enlever une couche de vêtements ». Chaque infirmière devant chaque box, il y en avait 7 au total- demandait la même chose.
Nous étions toutes et tous couverts comme pour affronter une tempête en Sibérie. Écharpes, gants, pulls, doudounes ou manteaux longs.
Enfin appelée, je n’ai même pas senti la piqûre. La jeune et charmante infirmière à qui je posais des questions me répondait que oui, l’effet Macron, oui, dès ce matin ouverture de la vaccination à tous les adultes. Combien de personnes pour la matinée ? 400. Je la quittais en remettant mon sweat-shirt, ma veste. Du café était gentiment mis à disposition.